Lactalis Ingredients investit pour réduire l’empreinte environnementale de son usine de Mayenne
Implantée au cœur du bassin laitier depuis 1968, la Société laitière de Mayenne traite chaque année près de 420 millions de litres de lait afin de les transformer en caséines et poudres de lactosérum. Le site récupère les excédents de la collecte laitière du groupe Lactalis et les sérums issus des fromageries environnantes.
En 2024, Lactalis Ingredients aura investi près de 12,7 millions d’euros pour réduire l’empreinte environnementale de son usine mayennaise.
Un projet qui s’inscrit dans la stratégie de décarbonation des sites Lactalis
Chaque année, Lactalis consacre environ 15 % de ses investissements[1] internationaux à l’énergie et à l’environnement. La feuille de route d’action climatique pour les sites industriels et entrepôts est basée sur une politique de gestion énergétique fondée sur trois principes : la sobriété (consommer le moins possible), l’efficacité (transformer le mieux possible) et la transition vers des énergies bas carbone. Le groupe a adopté une approche multi-locale, afin d’implanter des solutions adaptées à chaque région et aux spécificités de chaque site. A Mayenne, c’est la chaudière biomasse qui est apparue comme la technologie la plus pertinente pour atteindre les objectifs de décarbonation, tout en améliorant l’efficacité de la production.
La vapeur est une énergie essentielle au process de séchage. L’eau chauffée ainsi transformée en vapeur est utilisée pour concentrer puis sécher le lactosérum. Elle sert également à la production de caséine et au chauffage de l’eau de lavage des installations.
Jusqu’à présent la vapeur était produite sur le site par des chaudières gaz d’origine fossile. La nouvelle chaudière Biomasse permettra de produire de la vapeur grâce à la combustion du bois.
L’installation de cette chaudière biomasse permettra d’éviter 23 400 tonnes d’émissions de CO2 d’origine fossile par an, soit une baisse de 83 % des émissions annuelles du site, en réduisant d’autant la consommation actuelle de gaz.
Les travaux, qui ont débuté en octobre 2023, devraient se terminer en avril 2025.
Approvisionnée en bois, la chaudière permettra d’alimenter en énergie le site Industriel de Mayenne.
Un approvisionnement local
L’approvisionnement en bois pour la chaudière biomasse se fera via des filières locales française, avec 40 % de ressources provenant des Pays de la Loire, 40 % de Normandie et 20 % de Bretagne. Ce choix s’inscrit dans une volonté du groupe de soutenir, dès qu’il en a la possibilité, l’économie régionale, tout en garantissant un équilibre carbone. La combustion neutre en carbone de la chaudière biomasse, associée à cet approvisionnement local, permet d’assurer l’équilibre carbone.
« Cet investissement majeur reflète notre engagement envers une production responsable et durable. En modernisant nos installations, nous visons à réduire notre empreinte carbone tout en soutenant l’emploi local », a déclaré Jonathan NEVI, directeur de la laiterie de Mayenne.
[1] CAPEX
Partager sur LinkedIn